Veille professionnelle

La veille de Thibault – Septembre-octobre 2024

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Neurosciences

Ekrem Dere, professeur à l’Université de la Rhur avance qu’il existe plusieurs niveaux de conscience qui varient en fonction de l’activité effectuée. Le niveau maximal étant celui permettant de traiter un problème complexe. L’utilisation de courbes d’apprentissage permet de distinguer les phases du traitement de l’information en termes de temps. Plus de détails à retrouver ici.

Source : « La conscience est-elle continue ? Une nouvelle étude remet en question les anciennes notions », Issues.fr, 25 juillet 2024
https://issues.fr/la-conscience-est-elle-continue-une-nouvelle-etude-remet-en-question-les-anciennes-notions/ [consulté le 25 octobre 2024]

Pédagogie

Alors que la santé mentale des étudiants se dégrade et que l’accès à de l’aide est difficile, pourquoi ne pas envisager davantage la pédagogie positive ? Cette dernière, qui vise l’épanouissement de l’apprenant, permet de réduire le stress et l’anxiété.

Source : SHUM Kai Zhuang, « La psychologie positive, un atout pour le bien-être des élèves ? », Sud Ouest, 16 septembre 2024
https://www.sudouest.fr/societe/parentalite/la-psychologie-positive-un-atout-pour-le-bien-etre-des-eleves-21395546.php [consulté le 26 septembre 2024]

Noelia Valle, professeur de physiologie à l’université de Francisco de Vitoria (Madrid) rappelle les quatre étapes du fonctionnement de la mémoire : encodage, consolidation, récupération, oubli. Elle insiste sur la phase de consolidation au cours de laquelle une réorganisation des engrammes (des groupes de neurones faisant figure de traces biologiques de la mémoire) permet la formation de synapses supplémentaires qui vont permettre au cerveau de garder l’information en mémoire.

Source : VALLE Noelia, « Pourquoi nous oublions ce que nous avons appris », The Conversation, 24 septembre 2024
https://theconversation.com/pourquoi-nous-oublions-ce-que-nous-avons-appris-239004 [consulté le 21 octobre 2024]

Motivation

Une étude québécoise s’est penchée sur les étudiant·e·s cumulant études et travail durant leur parcours universitaire. Leur motivation est principalement financière, mais peut également être liée à des enjeux de développement personnel ou d’insertion professionnelle. La difficulté reste de réaliser cette conciliation qui oblige à prioriser l’un par rapport à l’autre et surtout à organiser scrupuleusement son temps.

Source : « Études et travail : quelles motivations, quelle conciliation ? », Observatoire sur la réussite en enseignement supérieur, 24 octobre 2024
https://oresquebec.ca/articles-de-veille/etudes-et-travail-quelles-motivations-quelle-conciliation/ [consulté le 28 octobre 2024]

Bien-être et santé mentale

Notre angoisse provient généralement d’un besoin de contrôler une situation pour se sentir en sécurité, mais plus précisément de certaines anticipations de notre cerveau qui ne se basent pourtant pas sur des faits réels, mais des opinions. La solution serait donc de parvenir à mettre en place des pensées alternatives, plus positives, qui permettraient de passer de l’autocritique à la bienveillance et la compassion.

Source : SZAPIRO-MANOUKIAN Nathalie, « Pourquoi notre cerveau a-t-il si peur de l’imprévu (et comment l’apaiser face au changement) ? », Le Figaro, 24 septembre 2024 [Consulté sur Europresse le 27 septembre 2024]

Une étude française datant de 2023 avance qu’une forte consommation d’aliments ultra-transformés augmente les risques de dépression. En effet, la qualité de l’alimentation joue sur l’hippocampe, région du cerveau concernée par plusieurs troubles psychiques. Comme souvent, il est conseillé de privilégier un régime méditerranéen pour s’en prémunir.

Source : GARDIER Stéphany, « Pourquoi changer notre alimentation peut améliorer notre santé mentale », Le Figaro, 25 octobre 2024 [Consulté sur Europresse le 28 octobre 2024]

Thibault Urbain