Veille professionnelle

La veille de Thibault – Juillet-août 2025

Partager cet article

Neurosciences

Le fait de se répéter des phrases positives, à condition qu’elles soient sincères et qu’elles nous correspondent véritablement, active notre cortex pré-frontal, cette zone de notre cerveau associée à la prise de décision et à l’estime de soi. La répétition, qui va créer peu à peu une autoroute neuronale, va nous aider à retenir ces idées et à les automatiser.

Source : https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/pourquoi-ca-marche/je-suis-capable-je-suis-en-securite-les-affirmations-positives-pourquoi-ca-marche-6788625 [consulté le 27 août 2025]

Si notre estomac peut crier famine, notre cerveau aussi. Pour bien fonctionner, il a lui aussi besoin d’être correctement alimenté, à hauteur de 500 calories par jour.

Source : PRIGENT Anne, « Manger pour mieux penser : quels sont les besoins du cerveau pour bien fonctionner ? », Le Figaro, 14 août 2025 [consulté sur Europresse le 27 août 2025]

Chacun de nous a sûrement déjà eu l’occasion de le constater : nous retenons davantage les évènements négatifs que positifs. Cela est dû à notre biais de négativité, et plus précisément au fait que notre cerveau réagit plus intensément aux stimuli négatifs. Pour y faire face, il s’agit d’abord d’en prendre conscience. On peut ensuite chercher à cultiver notre attention à l’égard des moments positifs et à apprendre à les savourer.

Source : « Sommes-nous prisonniers du biais de négativité ? », Le Progrès, 27 août 2025 [consulté sur Europresse le 27 août 2025]

Il vous arrive de rencontrer des difficultés pour vous concentrer et travailler efficacement en période de canicule ? Rien de plus normal. Des études scientifiques viennent confirmer l’impact négatif des fortes chaleurs, mais plus généralement de notre inconfort thermique, sur nos capacités cognitives.

Source : « Est-on moins intelligent quand il fait très chaud ? », 20 Minutes, 1er juillet 2025 [consulté sur Europresse le 26 août 2025]

Sollicité, et même sur-sollicité tout au long de l’année, notre cerveau s’épuise. Les vacances estivales, lorsqu’elles peuvent être longues, sont ainsi l’occasion d’une déconnexion qui aura pour effet, à terme, de réduire notre stress, d’améliorer notre mémoire et notre concentration, ou encore de stimuler notre créativité. Pour la mener à bien, on peut désactiver les notifications de nos appareils connectés, planifier des temps sans écran, se reconnecter avec la nature avec des promenades en montagne ou en forêt, ou encore s’autoriser l’ennui et la rêverie.

Source : STAVAST Pauline, « Pourquoi la déconnexion est essentielle pour le cerveau ? », Passeport Santé, 11 juillet 2025
https://www.passeportsante.net/magazine/societe?doc=vacances-bienfaits-deconnexion-cerveau [consulté le 26 août 2025]

Une étude chinoise menée par des chercheurs issus des universités de Hangzhou et Nanjing, et parue dans la revue Journal of Neuroscience à la fin du mois de juin, vient confirmer que le fait de ressentir des émotions positives favorise notre apprentissage en créant des connexions plus fortes entre nos neurones.

Source : ANDRIANALY Geneviève, « Comment les émotions influencent-elles la mémoire ? », Pourquoi Docteur ?, 14 juillet 2025
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/52041-Comment-emotions-influencent-elles-memoire [consulté le 26 août 2025]

Organisation du travail

A l’heure où notre attention est constamment sollicitée, le psychiatre Gérard Macqueron nous propose quelques solutions avec son livre Psychologie de l’attention comme dresser une to do list, couper les sources de distraction ou organiser sa journée de façon à effectuer les activités nécessitant le plus de concentration le matin.

Source : LESTAVEL Thomas, « La bonne hygiène de l’attention : nos conseils pour mieux se concentrer », Le Figaro, 5 août 2025 [consulté sur Europresse le 27 août 2025]

Bien-être et santé mentale

Avec une enquête basée sur le suivi du parcours de 15 doctorant·e·s en sciences humaines et sociales, l’économiste Thomas Porcher pointe la précarité financière et les atteintes à la santé mentale auxquelles peuvent conduire la réalisation d’une thèse.

Source : ROUSSELOT Faustine, « Doctorat : Les coûts invisibles de la thèse, entre surmenage et anxiété », The Conversation, 25 juin 2025
https://theconversation.com/doctorat-les-couts-invisibles-de-la-these-entre-surmenage-et-anxiete-258119 [consulté le 25 août 2025]