A la découverte de votre galaxie Obsidian !
Retour sur un atelier que j’ai animé aux JNF 2023 puis lors d’un atelier Formabib en avril dernier, mal nommé « A la découverte de votre galaxie Obsidian » alors que visuellement il s’agit plus d’une constellation, je ne m’en remettrai jamais.
Je propose ici un retour un peu critique de cet atelier, je pourrai, dans une rubrique plus appropriée, détailler plus précisément l’installation, le paramétrage et l’utilisation de base de l’outil pour pouvoir bien se lancer sur Obsidian. Sachez que la communauté qui utilise cet outil est généralement très fière d’elle-même et n’hésite pas à abreuver YouTube de ses vidéos, conseils d’utilisation, et méthodes miracles pour augmenter sa productivité de 1000%.
Pourquoi proposer un atelier sur Obsidian à la JNF 2023 ?
L’outil n’est effectivement pas designé pour la formation, du moins pour l’animation. En revanche, il s’agit d’un excellent outil de prise de note pour conserver, documenter, relier, mettre de côté tout un tas d’informations sous des formes diverses et variées ou de réflexions qui peuvent avoir tendance à se perdre, même si vous avez perpétuellement à votre disposition de quoi noter. En tout cas, si vous êtes comme moi, c’est-à-dire pas organisé, pas très consciencieux et très très flemmard, Obsidian peut être une solution parmi d’autres pour ne pas perdre trop de temps à réinventer la poudre voire pour découvrir des chemins et des synthèses dont vous n’auriez pas soupçonné l’existence.
Je pense donc qu’Obsidian peut être un bon outil pour les formateurs, et à mon sens, un atelier répondait plutôt au thème des JNF de cette année.
Les objectifs de l’atelier :
- Faire découvrir Obsidian
- Aider à paramétrer l’outil de manière à pouvoir repartir de Marseille avec quelque chose de fonctionnel
- Apprendre les bases du Markdown
- Témoigner d’un usage personnel
- Présenter une solution de travail collaboratif
- Inciter les collègues qui le souhaitent à partager leur « trucs »
C’était très ambitieux puisqu’en vérité, les trois premiers objectifs suffisaient à faire l’atelier. Dans ses deux itérations, il a été difficile d’aller jusqu’au bout. Pour un atelier découverte d’une heure, mieux vaut se concentrer sur l’installation, le paramétrage et le Markdown. On oublie assez vite à quel point cet outil peut être paumant quand on l’utilise quasi-quotidiennement et qu’il faut un peu de temps pour apprivoiser le Markdown.
Le déroulé :
Suivant les objectifs présentés en début d’atelier, j’ai passé environ 20 minutes à détailler le paramétrage de base ainsi que les indispensables pour le Markdown, et la syntaxe de base pour créer des liens entre les notes.
J’ai enchaîné sur une partie qui me paraissait importante : témoigner de ma propre expérience d’utilisateur d’Obsidian. J’aurais aimé pouvoir passer un peu plus de temps là-dessus, et, à l’avenir, j’aimerais bien échanger avec des personnes qui l’utilisent. Pendant les JNF, au cours de l’aperesti où les porteurs d’ateliers ont exposé, les échanges avec les confrères et consœurs ont principalement tourné autour de questions d’usage, et assez peu sur les questions techniques. Je le disais un peu plus haut, une bonne partie de la communauté d’utilisateurs se sert d’Obsidian pour gagner en productivité et en efficacité dans le cadre d’un travail intellectuel. Il s’agit d’un usage tout à fait légitime, mais la forte présence en ligne de cette communauté pourrait faire penser qu’il s’agit de la seule ou la meilleure utilisation possible de l’outil, ce avec quoi je ne suis (vraiment) pas d’accord. A l’inverse du carcan, Obsidian (comme beaucoup d’autres outils qui reprennent le principe du tableau en liège, des punaises, des bouts de papier et de la cordelette) permet surtout de mettre face à soi une partie de son bazar mental et de réfléchir dessus en se disant qu’on est quand même des gens rigolos à créer des liens entre tout et n’importe quoi.
Pour finir, et bien trop rapidement, j’ai présenté un module de publication en ligne (payant) nommé Publish qui permet à tout un chacun de maintenir un petit site web dans son coin ou avec d’autres personnes. Vous pouvez consulter le mien en cliquant sur ce lien, et si vous souhaitez vous essayer à la publication sur ce site (qui n’est pas indexé par Google donc on peut faire n’importe quoi sans craindre d’être retrouvé par accident), faites-vous connaître dans les commentaires. Certain participants ont publié lors des deux itérations de l’atelier de petites notes test, ça fonctionne bien et c’est, je trouve, plutôt gratifiant.
Je posterai très rapidement, dans la Boîte à outils, un petit tutoriel pour installer, paramétrer, et commencer à utiliser Obsidian (avec une sélection des modules indispensables à installer).
Samuel Jamet